vendredi 13 mars 2015

Catherine Verlaguet : Lauréate 2015

Les lycéens accompagnés des enseignants qui ont participé au projet se sont réunis pour la délibération vendredi 20 février au collège Victor Schoelcher de Sainte Cécile les Vignes. Les élèves ont été réunis par groupe de 3 ou 4 pour travailler sur les 3 textes suivants 

  • "Cinq jours par semaine" de Vincent Farasse
  • "Entre deux" de Catherine Verlaguet
  • "Johnny-Misère" de Sonia Ristic.

Il leur a été demandé de trouver des arguments positifs et négatifs pour chaque texte et de les exposer devant les autres élèves, les enseignants et le comité de lecture des Nuits de l'Enclave.
Cette année, le Prix Godot a été attribué à Catherine Verlaguet pour le texte "Entre deux". Il sera édité aux éditions Théâtrale.


mardi 10 mars 2015

Ateliers d'écriture animés par Anne Pharel, professeur documentaliste, au sein de la Première L du lycée René Char d'Avignon



Atelier d'écriture n°1 (Entre deux de Catherine Verlaguet)


L'objectif était de donner à entendre le brouhaha de la pensée du jeune homme, en insérant un dialogue à partir du passage suivant :

ELLE – En quoi tu penses, si tu ne penses pas en mots ?
LUI – En brouhaha.
Voilà.
En brouhaha.
Un temps.
ELLE – Tu penses en brouhaha ?

Dans un premier temps, les élèves ont été invités à dresser une liste d'expressions et d'onomatopées pour rendre compte des sentiments suivants : la colère, la tristesse, l'incompréhension, l'impuissance, la honte, la peur, la solitude.

Anne Pharel a ensuite demandé aux élèves de transformer les onomatopées et expressions qu'ils avaient relevées, en créant des néologismes, sur le modèle du « Grand combat » d'Henri Michaux :

     Le Grand Combat

Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,    
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain.
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.

La classe s'est ensuite constituée en binômes qui ont rédigé chacun un dialogue entre Elle et Lui, en puisant dans le matériau créé précédemment. Le dialogue pouvait prendre deux tournures : soit la jeune fille parvenait à aider le jeune homme à clarifier ses pensées, soit elle était elle-même gagnée par le brouhaha…



Production de Juliette et Elise :

ELLE – Tu penses en brouhaha ?

LUI – Laisse moi, je veux me cacher !

ELLE – Qu'est ce qu'il t'arrive, t'es blanc comme un linge. Explique-moi, je voudrais entendre ton brouhaha.

LUI – Je préférerais m'enterrer six pieds sous terre là où m'attend une vie en prose !

Elle pose sa main sur son bras.

ELLE – Allez vas-y parle je te donne le feu vert. Je ne me moquerai pas, explique-moi !

LUI – Je traverse un désert sans fin, je suis bleu de peur, je suis seul et pourtant, je n'ai pas un moment de chutlence !

ELLE – C'est comme une musique toujours présente dans ta tête ?

LUI – Oui ! Une chanson dont je ne comprends pas les paroles. Pourquoi est-ce que je ne comprends pas ? Why ? Why ? Why ? Je suis perdu dans le whypharnaeum de ma tête !

ELLE – Tu essaies désespérément de comprendre ce chinois.

D'un bond elle se met debout.

LUI – Je me remue les méninges tandis que ma tête continue son remue ménage.

ELLE – Tu es impuissant comme un lion vert de rage !

LUI – Les bras m'en tombent, je suis en cage !

ELLE – Et tu rugis, tu t'encriportes !

LUI – Je finis par voir rouge !

ELLE – Tu hurluberhurles !

LUI – Y a du sable partout ! Je suis en couleur !

ELLE – Grrrrrrrrrr, tout s'engribouille !

LUI – J'écrase du noir, je le piétine !

ELLE – Des cafards ! Des cafards écrase-les !

Elle monte sur une chaise terrorisée.

LUI – J'ai les mots sad...

ELLE – Mais tu sais, la mélancolie c'est le bonheur d'être triste.

LUI – C'est comme un cercle vicieux dont on ne peut pas s'enfuir. C'est une spirale infernale qui m'emporte. Je tombe, je tombe...

ELLE – Je perds le goût de vivre.

LUI – Quel brouillard ce brouhaha !

ELLE – J'entends un rire interfinable ! Brouhahahahahahahahahaha !!!

Elle se jette par terre.

LUI – Et moi je ris jaune ! Hihohahaahahahahahuuuuuahahahahahaha !!!

Ils se roulent tous les deux au sol.


Production de Pauline et Sarah

ELLE – Tu penses en brouhaha ?

*pas de réponse*

ELLE – Mais réponds !

LUI –  Je pense, je ne parle pas.

ELLE – Mais il faut bien que ça sorte au bout d'un moment !

LUI –  Je ne sais pas comment...

ELLE – T'as peur ?

LUI –  Non.

ELLE – T'as honte ?

LUI –  Non.

ELLE – Bah qu'est-ce qu'il y a alors ?

LUI – Je me sens enfermé... dans ma tête.

ELLE – T'es comme un lion en cage ?

LUI –  Peut-être...

ELLE – Essaie d'en sortir !

LUI –  Tout s’emmêle, s’entremêle,s’entasse, s'écrase,se tord, se mélange dans mon esprit. Je ne peux pas en sortir. Pourquoi t'es pas comme ça toi ?

ELLE *blanc*

LUI –  Bah réponds !!

ELLE – J’extériorise.

LUI –  Comment on fait ?

ELLE – Je déteste le silence, le silence me fait sentir seule, m’oppresse, j'ai peur du silence, il me force à réfléchir sur moi même... *blanc* J'ai honte de moi même, alors je parle pour combler le silence.

LUI –  J’entends trop de bruit, le bruit m’obsède, il me fait mal. Le bruit m’empêche de penser comme je le voudrais *blanc* Je ne peux pas parler...

ELLE – Pourtant t'y arrive bien là !

LUI –  *blanc*

LUI – Ça me fait peur.

ELLE – Qu'est-ce qui te fais peur vraiment ?

LUI –  La peur, la peur d'être écouté, la peur d'être incompris, la peur de rendre les gens tristes, la peur d'être impuissant face aux critiques...

ELLE *blanc*

LUI  *blanc*

ELLE – Ça parle dans ma tête...

LUI –  Quoi ?

ELLE – J’entends ce brouhaha...

LUI –  Il fait comment le tiens ?

ELLE – Ça craque, ça hurle, ça explose, ça pleure, ça me fait peur...

LUI –  Extériorise-le !

ELLE – Je ne peux pas...

LUI – Mais si, t'y arrivais pourtant !!

ELLE – Je ne peux plus.
Proposition de Léa et Eminence

ELLE – Tu penses en brouhaha. Regroupe tes émotions en un seul et même sentiment. Explique-moi ce qui t'empêche de parler et je t'apprendrai à le décrire, à le ressentir.

LUI – Je suis perdu dans mes idées, mes sentiments : je suis rage de Grrrolère, je me noie et dévouinse ma peine dans un torrent de chinois et de mandarin.

ELLE – Ta tête te dicte quelque chose mais ton cœur t'en indique une autre. Mets des mots sur les images, les sons que tu ressens.

LUI – Mon esprit me torture, je vois ces gens en face de moi, stop ! Ne les regarde plus ils te matent ! Ils vont te heurter à coups de jugement en pleine face. Impfffffossible de bouger, de dire, d'imaginer, j'en ai la chaire de Woww !

ELLE – Alors laisse toi aller à la solitude, on est mieux ssseul que mal accompagné ... Le temps et tes expériences te montreront que la vie n'est pas facile. Les gens...les gens pffou,...mais qu'est-ce qu'on en a à faire !? Les reverras-tu un jour ? Probablement pas... Réfléchis un peu... Peut-être que ton esprit, te perd, peut-être qu'il te ronge de l’intérieur, mais ne cesse jamais de croire en toi, ne tiens plus compte de ce que l'on peut dire de toi.

LUI – Mon brouhaha.....

ELLE – Quoi ton brouhaha ?

LUI – Il s'est apaisé...j’entends plus rien. C'est normal ?

ELLE – Et bien...sache que c'est le début de la fin de ton cauchemar.

Proposition d'Eva

ELLE – Tu penses en brouhaha ?

LUI – Laisse-moi, reste dans ton coin, loin.

ELLE – Mais pourquoi ? Exprime toi.

LUI – Tu veux ? Non. Pourquoi ? Si ?

ELLE – Allez !

LUI – N'importe quoi ? Oui nawak, bafouillade.

ELLE – Laisse tou aller. Sors tous ce que tu as en toi. Ouvre-la !

LUI – Je suis perdu dans la tristitude, pleurer de rage, shit ! Si je tombe, il en sera pas là. Doulourance. Je ne trouve plus les mots.

Il se met les mains sur la tête.

ELLE – Alors crie, bouge, saute, fais des bruits.

LUI,   Il est maintenant à genoux, toujours sa tête entre les mains. – Aïe ! Je vais t'ôter la vie ! Oups. Trucos, bidulos. Rouge ! Noir !

Elle s'écarte doucement.

ELLE – Tu vas bien ? Ça va ?

LUI –Mon esprit part en vrille. Salopardette, dégage de là !

ELLE – Salo... ? Non mais oh ! Tu vas te calmer là !

LUI –Tais-toi ! Tu m'empêches de penser.

ELLE – C'est que du brouhaha nan ? Me la fais pas, t'es pas plus malin que moi.

LUI – FLOU !

ELLE – Fou surtout.. Ça n'a ni queue ni tête c'que tu dis.

LUI – C'est du brou... AH ! Face à tous je perds mes moyens.

ELLE –Mais on n'est que tous les deux.

Étonnée elle se rapproche.

LUI – Dans ma tête. Gris ! Noir ! Black out !
(Il suffoque.) Seul dans ma douleur.

ELLE – Je suis là.

LUI – Je tombe, bim, bam, boom. Mon cœur éclate.

 Il met sa main sur sa poitrine et regarde le sol.
Un moment de flottement saisit les deux adolescents. Elle essaie de se rapprocher. Soudain, il commence à se taper la tête contre le sol.

ELLE –Psychopatate ! Arrête tu vas te fissurer le crâne, andouille !

LUI – Le sol et crac. Immobilisation. Je fonds.

ELLE – Lève-toi ! Tu vas te faire mal abruti !

LUI – J'entends des cris ! Merdasse !

Il se met à crier de douleur.

ELLE – SHHHT ! Ferme ta bouche, tu vas alerter les gardiens.

LUI – Que fais-je ici ? Où suis-je ? Bordel !

Il se relève doucement.

ELLE, s'approche de lui, pose sa main sur son dos. – Regarde-moi.

LUI , lève la tête les larmes aux yeux. – J'ai mal.

ELLE – Oh ne bouge pas !

Elle le prend dans ses bras.

LUI – Recule toi, je vais te faire maloli, malolu, mal au cœur.

ELLE – Dis pas de bêtises, lève toi.

LUI – Je n'arrive pas à marcher.

ELLE – Mais tu marches très bien, regarde-toi.

LUI – J'ai l'impression de … boiter du cœur.

ELLE – Je suis là.

LUI – Le brouhaha est parti. Je vais vom... ou pas !

ELLE – Écoute moi, essai de ne plus penser, ferme les yeux, tais-toi. (Elle lui prend les mains.) Pleure si tu veux, frappe moi, insulte moi. Mais tu ne peux pas rester comme ça. Qu'est ce qu'il y a dans ta tête ?

LUI – Du brouillard, c'est tout flou. Gris, noir, foncé et clair à la fois, tout. Sans fin, oui c'est ça, un couloir sans fin. Du blanc, du noir, des trous. Sans fin, sans bout, c'est du chinois, de la chinoiserie, du mongole, du trizo'. Merde. Des conversations qui se croisent, qui ne se finissent pas, le néant, le trou noir, tu sais comme dans les galaxies, là-haut. Maintenant j'arrive à parler, correctement. Ce brouhaha infernal ne m'empêche de plus de m'exprimer, cool !

ELLE – Fais attention ! Garde ton esprit clair, comme cela, tu verras que tes démons te quitteront. Toutes ces voix se dissiperont et s'estomperont au fur et à mesure, ta vie sera plus facile et peut-être qu'un jour tu sortiras d'ici.

LUI – Pas sans toi.

ELLE – Si tu peux sortir, ne pense pas à moi. On sera sûrement séparé d'ici l'arrivée.

Il prend le visage de la jeune fille dans ses mains, plante son regard dans le sien.

LUI – Je demanderai à ne pas être séparé de toi. Quitte à faire semblant d'avoir ces voix, insupportables dans ma tête.

ELLE – En y repensant et en faisant semblant il peuvent revenir.

LUI – Avec toi à mes côtés, ils n'oseront pas revenir.

ELLE – Cool, je suis comme une super héroïne qui lutte contre des voix ! Waouh ça me plaît !

LUI – Exactement !

Il se mettent à rire, tous les deux, comme de simples adolescents qui retrouvent la joie de vivre.

ELLE – Attention deux gardiens approchent ! Pan ! Pan ! Prépare toi, c'est le grand départ.

LUI – Le grand début, le commencement.

Il prend sa main, et ils se font transférer ensemble dans leur nouvelle cellule, seront-ils ensemble ? Sortiront-ils ? Qui sait.


dimanche 25 janvier 2015

BONJOUR, 
voici des nouvelles de ce que nous faisons pour le Prix Godot, en seconde, au lycée Lucie Aubrac de Bollène. 
 Je consacre une heure par semaine au prix, je suis dans l'objet d'étude le théâtre. Je mène en même temps l'étude du Cid et la lecture des pièces du prix Godot, en lecture cursive. Je donne de petits travaux d'écriture aux élèves à partir des pièces, ce qui permet de travailler le sujet d'invention. Ils sont en binôme. Je leur ai proposé de traiter un sujet au choix, parmi les trois proposés (un pour chaque pièce) à deux ou seul. 

Sujet 1, sur Entre deux: Relisez les dernières pages, p 23 et 24, Continuez le dialogue après la didascalie, "Ils sortent tous les deux".

Sujet 2, sur Cinq jours par semaine, à partir de la page 32, 
 Jeanne:  je viens d'appeler la police.
 Max:     quoi? 
 Jeanne: ils arrivent. " C'est alors que la femme (l'étrangère) se met à parler.....

Sujet 3, sur Johnny misère, p 37  La mort ne parvient pas à déloger Johnny de son arbre et décide, en attendant, de s'occuper de Konsomakrédi. Tous essayent d'acheter la mort (scène comique). Les fées peuvent intervenir.

J'attends les réalisations...à bientôt, bon courage à tous, Marielle PAUL

vendredi 19 décembre 2014

Travaux d'écritures - LP Vedène

Dominante Écriture

Proposez une autre fin au texte. Poursuivez à partir de la réplique de Jeanne « Ils arrivent ».

Le texte prendra en compte les éléments précédemment lus et le caractère des personnages.
Il apportera une fin au texte.

Comme tout texte théâtral, votre texte rapportera au discours direct les paroles des personnages et proposera quelques indications de mise en scène, courtes didascalies formulées au présent. Le tableau ci-dessous vous permettra de vous auto évaluer. Point bonus en fonction de la pertinence de votre évaluation.
Longueur  attendue : 25 à 30 lignes

Travail à réaliser à deux, chaque élève prenant en compte le discours d’un ou deux personnages.

Didascalies, écrites au présent, la phrase est réduite à son minimum

Silence.             

Entre Jeanne. 
 
Discours direct, proche de l'oral.

JEANNE : Je viens d’appeler la police.

MAX : Quoi ?                                                   

JEANNE : Ils arrivent.                                              

Silence.

MAX :




Fin qui suscite l’intérêt du  lecteur

 

 

             /4

Le texte a été pris en compte, situation, personnages

 

 

            / 2

Discours direct, alternance des répliques

 

 

           / 1

Présence de quelques didascalies, indications de mise en scène

 

 

           /1

Respect des normes : orthographe et syntaxe

 

 

          / 2

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Texte écrit par Baptiste et Enzo - 2 TOPO

 
Silence.

Entre Jeanne

Jeanne: Je viens d'appeler la police.

Max: Quoi ?

Jeanne: Ils arrivent

Silence.

Max: Mais pourquoi tu les as appelés ?

Jeanne: Je ne veux plus voir cette femme chez nous.

Max: Imagine qu'ils découvrent que notre fils est mêlé à  cette histoire de couteau.

La femme écoute attentivement la discussion.

Jeanne : Max, la police est là.

Max: Bon, soyons naturels.

La police frappe à la porte. Bruits de coups rapides.

La police : Bonjour c'est la police, on vient de nous appeler, une histoire de femme qui refuse de sortir…

Jeanne : Max, va ouvrir la porte.

Max: Bonjour monsieur l'agent, entrez, entrez, la femme est dans le couloir.

La police: Madame, vous devez nous suivre au poste.
 
La femme: Bonjour Arthur, nous avons notre suspect.

Le policier: Bien joué Annabelle.

Max et Jeanne se regardent d'un air inquiet.

Max: Mais arrêtez cette femme messieurs.

Le policier: On vous arrête pour avoir caché un acte grave. Vous avez couvert votre fils, on s’en doutait….Et puis, pour votre gouverne,  cette femme est inspecteur de police, elle fait vraiment du bon travail.

Jeanne regarde le policier embarquer Max suivi par la femme.

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G. Guillaume - 2TOPO

 Max: Annule l'appel, ce ne sera pas nécessaire.

Jeanne: Mais...... mais...... pourquoi?....

Max: Je m'en occupe moi- même, tu vas voir, ça va faire mal.

Jeanne: Je veux bien qu’elle s'en aille, mais tu ne vas pas lui  casser la gueule ? C'est trop tard de toute façon, la police est en route. Je ne veux pas qu'ils te mettent en prison, alors arrête!

Max: Ne t'occupe pas de ça Jeanne, ce ne sont pas tes affaires.

Jeanne: Si ! justement... Arrête !

Max s'avance dans le grand couloir jusqu'à la femme encore assise

La femme: Je peux vous aider ?

Max: Absolument ! C'est la dernière fois que je le dis, après je vous casse la gueule!

Jeanne au fond du couloir murmurant

Jeanne: Non!...non!...non! pas ça.

La femme: Je dois voir le principal et le  plus rapidement possible.

Max lève la main pour frapper, le policier qui vient de pousser la porte , interrompt son geste.

Le policier 1: Monsieur je vous demanderais de baisser votre main.

Le policier 2: Où est la femme dont vous parliez madame ?

Jeanne: Elle est juste là, devant vous!

Le policier 1: Heu.... ici?!

Jeanne: Là ! Assise…

Le policier 2: Mais il n'y a absolument rien ici.

Max: De quoi? Cette femme, ici,  sur le banc !

Le policier 1: Ben... on ne voit rien.

Max: Mais elle est juste là..... enfin….

La femme tourne la tête vers Max et Jeanne avec un grand sourire et disparaît…
 
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BERNARD Matthieu, SIMEON Thomas - 2TOPO

 

MAX: Quoi? Ça ne se fait pas de traiter un parent d'élève comme ça.

JEANNE: Tu n'avais qu'à réagir plus tôt !

MAX: Non, je ne pouvais pas la recevoir avant.

JEANNE: Ça fait deux jours qu'elle attend dans le couloir !

MAX: J'avoue que cette femme a un comportement très bizarre, elle reste dans le noir, elle chuchote une langue bizarre que je ne connais pas. Tu as bien fait d'appeler la police...

Un temps

JEANNE: Attends, j'entends quelqu'un toquer à la porte. Ce doit être la police.

Il se dirige vers la porte d'un pas décidé.

MAX: Bonjour, nous avons un problème avec une femme. Elle nous dit qu'elle veut voir le principal du collège mais ce collège est fermé depuis deux ans.

LA POLICE: Qui est cette femme ?  Où se trouve- t- elle ?

Coupure de courant pendant dix secondes

JEANNE: Heu ... La femme ... elle ... elle est derrière vous !

La police se retourne.


LA POLICE: Comment a-t-elle fait pour se trouver là ? C'est elle ?

MAX: Oui c'est elle !

LA POLICE: Madame, veuillez nous suivre s’il vous plait.

La femme, le regard vide.

LA FEMME: Désolé, je voulais juste voir le principal, mais puisque vous m'y obligez.

Elle sort un couteau et poignarde le principal avant de se donner la mort.